Pour comprendre les déboires de ce cadre des Nations Unies, notamment, à l’Unicef, l’on serait en mesure de se demander à quoi sert tout ce parcours académique et professionnel de l’homme Conille – puisqu’il s’est révélé incapable d’éviter son second échec. Un raté beaucoup plus cuisant, à la tête du gouvernement issu de négociations politiques après le départ du cancre Ariel Henry.
Peut-on parler du fétichisme politique rodant autour de tous ceux qui ont eu le privilège d’occuper le poste de Premier Ministre en Haïti?
Il sont tous pareils. D’ailleurs, force est de constater que, compte tenu de leurs actes successifs dans le même égout, rien ne les diffère, d’autant que certains ont dû prendre pour alliés les bandits de grand chemin pour citer les propos confirmatifs de l’ancien PM Joseph Joute. Lequel vantait, avec fierté, avec inélégance, au micro d’Yvenet Joseph, la franchise de ses relations (hors nature) avec, entre autres, Izo et Ti Lapli.
Passant d’Ariel Henry à Garry Conille, le scénario est du pareil au même, avec pour point d’appui politique, une forme de résistance à vouloir conserver le pouvoir à tout prix, y compris au péril de leur vie.
A propos des gangs et de leurs terribles méfaits sur le plan politique, social et économique
La vague d’insécurité qui frappe Haïti illustre clairement le mariage mortifère entre les politiques-voyous et les gangs. Ces gangs armés jouissent d’une totale impunité de la part des institutions régaliennes. Tout le monde prétend combattre ce fléau mais, en réalité, les résultats peinent à voir le jour. Pire, ils sont à l’oral. Presque rien se fait pour neutraliser une bonne fois pour toutes, ces terroristes.
Comme l’affirment nombre d’observateurs, les politiques ont du mal à se mobiliser sur l’essentiel, à savoir le bien-être de la population.
Ce que les acteurs politiques doivent savoir et intégrer dans leurs discours et leurs pratiques, c’est qu’on n’a pas le droit de prendre en otage le peuple par le traumatise des gangs pour exister ! C’est indigne ! Ignoble !
Garry Conille a commis les mêmes erreurs qu’Ariel Henry et dans les mêmes conditions : Parler et ra- bla-bla ! Pendant ce temps, les mesures de politique publique visant à endiguer le mal reste et demeure au stade de paroles enrobées de statistiques sans queue ni tête. Des paroles inutiles donc !